Survol

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Les enquêtes jouent un rôle important en ce qu'elles fournissent des informations aux preneurs de décisions, au public et aux scientifiques dans d'autres domaines tels que la recherche en santé publique et la recherche en sciences sociales. La manière de traiter la non-réponse dans les enquêtes s'est avérée être un aspect central de la recherche dans les trois dernières décennies, permettant alors d'obtenir des estimations fiables et une utilisation efficace de l'information issue des enquêtes complexes. Les statisticiens d'enquêtes distinguent la non-réponse totale de la non-réponse partielle. On parle de non-réponse totale lorsqu'une unité enquêtée n'est pas à la maison ou encore lorsqu'elle refuse de participer à l'enquête. La non-réponse partielle survient lorsque, par exemple, l'unité enquêtée refuse de répondre à des questions délicates, lorsqu'elle ne connait pas la réponse à la question posée ou encore lorsque les règles de vérification ne sont pas satisfaites. Généralement, des procédures de repondération sont utilisées afin de traiter la non-réponse totale, alors qu'une imputation (simple ou multiple) est utilisée afin de traiter la non-réponse partielle.

Cet atelier vise à faire le point sur les progrès récents dans le domaine des données d'enquête manquantes, à rassembler certains des chercheurs les plus actifs dans le domaine et à dégager les principaux défis. L'objectif global est de développer une vision collective des avancées dans le domaine en vue de générer de nouvelles idées et des opportunités de formation, tout en favorisant l'interaction entre les membres du projet de recherche en équipe «Inférence statistique pour des enquêtes complexes en présence de données manquantes» financé par l'INCASS.