Bien que crucial à la représentation exacte du climat terrestre dans les efforts de modélisation numérique, la plupart des mélanges turbulents dans l'atmosphère et les océans surviennent à des échelles inférieures aux maillages typiques. L'objectif de cet atelier est de réunir les chercheurs avec l'expertise tant dans les processus turbulents atmosphériques qu'océaniques avec l'espoir d'améliorer notre compréhension et peut-être d'engendrer de nouvelles approches à la représentation de nouveaux processus non résolus de mélanges. Les conférences invitées traiteront autant des écoulements canoniques dans leur forme théorique la plus accessible, que des écoulements plus réalistes incorporant une vaste de gamme de complications, tant physiques que numériques.

• les interactions non-linéaires entre des formes variées de mouvements ondulatoires et des tourbillons fixes à variation lente à grande échelle. Ces derniers sont reconnus pour être adéquatement décrites depuis 60 ans par les équations équilibrées. Il est également connu que ces approximations se décomposent à de plus petites échelles, mais comment?

• le rôles des barrières, tant externes qu'internes (par exemple: barrières mélangées, la tropopause) où les dynamiques locales sont peu comprises.

• que ce soit les dynamiques (sous)méso-échelles expliquées en termes de turbulences stratifiées, l'influence des limites ou les deux.

• le potentiel d'énergie mécanique dans l'océan et la voie de dissipation; les rôles relatifs de la perte d'équilibre et les limites.

• l'anisotropie dans la turbulence stratifiée de rotation, par exemple la formation des fronts de surface, y compris l'équilibre d'ordre supérieur; les jets et leur influence sur les plus grandes échelles.

Les récents progrès expérimentaux, numériques et théoriques sur ces thèmes justifient un débat d'envergure sur ces questions fondamentales.