À l'heure de la globalisation et des changements climatiques, il semble que les cataclysmes en tout genre nous assaillent et mettent en péril notre bien-être, voire notre survie : tremblements de terre, irruptions volcaniques, inondations, sécheresses, vagues de chaleur, et autres. À défaut de pouvoir prédire ou prévenir ces désastres, nous pouvons à tout le moins nous y préparer et nous prémunir contre leurs répercussions. Qu'il s'agisse de produits d'assurance ou d'ouvrages de protection tels que digues, réservoirs ou barrages, le développement et la mise en place de mesures d'atténuation des risques de catastrophes passent par l'estimation de la fréquence et de l'intensité d'événements extrêmes dans le temps et l'espace. La relative rareté de ces phénomènes pose toutefois des défis particuliers pour leur modélisation au moyen d'outils mathématiques et statistiques. Nous verrons ensemble comment la théorie des valeurs extrêmes permet d'aborder cet enjeu et nous en mentionnerons quelques applications canadiennes récentes en assurance dommage.
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