Activités grand public pour le lancement canadien de Mathématiques de la planète Terre 2013

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AFFICHE

DATE :

Le vendredi 7 décembre 2012, 12h30

LIEU

** ATTENTION CHANGEMENT DE LOCAL **
Université de Montréal, Pavillon 3200 Jean-Brillant, salle B2285

Cette table ronde est organisée conjointement par le Centre de recherches mathématiques (CRM), le Réseau de calcul et de modélisation mathématique (RCM2) et la Société mathématique du Canada. Elle fait partie des activités du lancement canadien de l'année internationale Mathématiques de la planète Terre 2013 (MPT2013) aura lieu à Montréal les 7-10 décembre 2012 dans le cadre de la réunion d'hiver de la Société mathématique du Canada.

ANIMATEUR :

Pierre Chastenay, animateur de l'émission "Le Code Chastenay" à Télé-Québec

PANÉLISTES :

  • Michel Béland (Environnement Canada)
  • Ivar Ekeland (Paris-Dauphine et UBC)
  • Claude Hilaire-Marcel (UQAM)
  • Normand Mousseau (Université de Montréal)
  • Marie-France Raynault (Université de Montréal)

CONFÉRENCE PUBLIQUE

Ivar Ekeland
(Paris-Dauphine et UBC)

TITRE:

Une longue histoire: la planète Terre et les mathématiques

DATE :

Le vendredi 7 décembre 2012, 19h30

LIEU :

Hôtel Fairmont le Reine Elizabeth, salle St-François

RÉSUMÉ :

Grâce aux mathématiques, nous avons su que la Terre est une planète, c'est-à-dire un globe suspendu dans un espace infini, bien avant de lancer des satellites artificiels: quand Christophe Colomb quitte Palos de Moguer en 1492, pour atteindre les Indes par l'Ouest, il y a dix-huit siècles qu'Eratosthène, en utilisant la géométrie euclidienne et la trigonométrie, a calculé la circonférence exacte de la Terre. Deux siècles plus tard, Newton et Leibniz inventent le calcul différentiel, ce qui permet de de calculer l'orbite de la Terre et les mouvements des astres, et conduit finalement à la découverte du chaos déterministe. Depuis 1950, l'intérêt s'est déplacé de la géodésie et de l'astronomie vers la météorologie et le climat. On ne traite plus la Terre comme une sphère géométrique, voire un simple point, mais comme un système complexe, régi par des lois physico-chimiques et biologiques, dont l'évolution est décrite par de très grands systèmes d'équations différentielles. Comme dans le cas de l'astronomie, la prévision à très long terme pose des problémes particuliers, dont je ne manquerai pas de parler, mais en ce qui concerne le climat, les êtres humains peuvent influencer le cours des événements. D'où un dernier défi pour les mathématiques: peut-on contrôler le changement?

PIÈCE DE THÉÂTRE

Mathematical Science Investigation (MSI): The Anatomy of Integers and Permutations

AUTEURS:

Andrew et Jennifer Granville

DATES et HEURES :

Le vendredi 7 décembre 2012, 16h30
Le samedi 8 décembre 2012, 20h30

LIEU :

Hôtel Fairmont le Reine Elizabeth, salle St-François

Il s'agit d'un travail expérimental qui brouille les frontières entre les mathématiques pures, la performance et une bande dessinée. Andrew Granville, mathématicien et vulgarisateur, Jennifer Granville, comédienne et scénariste, Michael Spencer, créateur de performance, et Robert Schneider, musicien et compositeur, ont collaboré pour présenter cette lecture.

CONFÉRENCE PUBLIQUE

Doyne Farmer
(Oxford)

TITRE :

The complex challenge of sustainability

DATE :

Le samedi 8 décembre 2012, 19h00

LIEU :

Hôtel Fairmont le Reine Elizabeth, salle St-François

RÉSUMÉ :

Achieving sustainability requires understanding the complex interactions between a vast number of systems including climate, economics, technological progress, geology, ecology, space science, population control, security, global politics, and mass psychology. Sustainability forces us to think clearly about our vision of the future, putting philosophy into direct contact with science. As scientists our job is to try to understand causes and effects, both by making predictions and by quantifying the vast uncertainties in these predictions as best we can. I will explore several topics relating to my own work on sustainability, including the subtleties involved in properly discounting the value of the future relative to the present, the flaws in economic models of climate mitigation (and thus the huge uncertainties in their predictions), and my current efforts to predict technological progress (which is perhaps not quite as unpredictable as one might imagine). The talk will include a few mathematical illustrations embedded in the complex challenge that we all face.